En matière d’érosion, l’improvisation aggrave souvent la situation.
C’est pourquoi la majorité des pays ont adopté la Gestion Intégrée des zones côtières (GIZC) : une approche globale qui permet de lier les solutions au contexte géographique, socio-économique des sites concernés.
On a donc procédé par étapes en faisant intervenir les habitants, les scientifiques, les techniciens et une gestion de projet méthodique. Voici un résumé de ce qui a été fait à Carabane de 2016 à 2019 :
ACTE 1 : Septembre 2016. Définition de 3 priorités.
Nous avons débattu de l’érosion lors d’un atelier avec les habitants pour identifier les priorités et les hypothèses de causes
Décembre 2016 : Mobilisation des habitants
Une chaîne citoyenne des habitants sur le site 1 : rivage d’Afday a permis de sensibiliser l’opinion et les autorités régionales et nationales.
ACTE 2 : décembre 2017 : Propositions et expérimentation.
Les réunions avec les scientifiques des Départements de Physique et de Géographie de l’Université de Ziguinchor (UASZ) ont permis de comprendre les causes de l’érosion sur ces 3 sites. La réalisation d’un épi sur le site 2 a permis de valider une solution, de faire connaître l’initiative et de mettre au point la participation citoyenne.
ACTE 3 : Rédaction d’un Plan d’action global.
Un document de 13 pages a été réalisé pour la Gouvernance, la Direction de l’Environnement et des Établissements Classés (DEEC). Ce document est largement diffusé en février 2018
ACTE 4 : Recherche de financements
Mars 2018 : Un financement a été accordé par XMoinsY (1.250.000 CFA ) au titre de cette solidarité.
Juin 2018 : La Société Novintiss fait un don de 1800 m2 de géo-textile
Ces moyens financiers et matériels permettront l’amélioration du Plan d’action en juillet 2019. il est disponible ici
ACTE 5 : Janvier et février 2019. Réalisation du plan d’action
Un compte-rendu d’exécution provisoire est remis au Ministère de l’Environnement qui a soutenu le Plan d’Action depuis le départ.
ACTE 6 : SUIVI du plan d’action
3 doctorants de l’UASZ collectent des mesures (grâce aux 36 piquets implantés sur les sites afin d’étudier les effets des ouvrages sur les 3 sites, de prendre les mesures correctives utiles et d’améliorer nos connaissance de l’érosion sur la zone.
Un premier compte-rendu d’exécution a été communiqué à la DEEC fin janvier 2019.
Un Prochain rapport d’exécution : sera rédigé fin février 2019
Des rapports de suivi seront disponibles chaque trimestre
ACTE 7 ? Grâce à ce que nous aurons appris à Carabane pourrons-nous appliquer ces méthodes ?
en commençant par Diogué et Niomoune ?