AFDAY : janvier 2019
La partie Est de Carabane est exposée à l’harmathan durant plusieurs mois et le clapot érode le rivage (une falaise de 50 cm) de près d’un mètre par an, surtout depuis la construction du port par Eifage qui n’a pas été complétée de digue protégeant le rivage et le bolong qui s’ouvre vers le sud du village.
Le 12 janvier 2019 la partie AFDAY du Plan d’action contre l’érosion à Carabane a été réalisée à l’aide du géo-textile donné au projet par Serge Pelsy (Société Novintiss). Les habitants ont travaillé dur malgré le manque d’outils pour remplir le tube de 60 mètres. Ci dessous.
le recul du littoral de 2006 (en jaune) à 2018 la petite falaise attaquée par l’eau l’emplacement prévu dans le prolongement du quai militaire Les arbres déracinés La chaîne humaine à l’emplacement de la digue Le four d’Ibrahima Sory Ba cassé en deux en 2014 Le tube en géo-textile en place le 14 janvier : 60 mètres de long sur 1 mètre de haut.
La fermeture du tube La couture au fil anti-uv La digue anti-clapot partie 1 : 60 mètres La première partie de la digue est terminée le premier tronçon de la digue dans son ensemble
De manière surprenante la deuxième partie du tronçon n’a pas été posée à l’emplacement prévu. Le responsable du chantier a apparemment préféré revenir à la méthode du mur protecteur plutôt que faire confiance à la digue anti-clapot. Il a décidé de placer le deuxième tronçon directement à l’entrée du bolong pour le protéger.
Le tube à gauche bouche l’entrée du bolong
Les 120 mètres de la digue prévue permettaient pourtant de protéger contre les vagues l’entrée du bolong. Il reste donc maintenant deux options : 1/ laisser le rivage exposé aux vagues (le tube à l’entrée du bolong ne protège pas ce rivage)
2/ poser un troisième tronçon cette fois-ci à l’emplacement prévu. Cela demande du travail et un budget essence supplémentaire.
Restent les risques éventuels liés à cette obstruction du bolong qui n’était pas nécessaire.